Le Business Information Modeling ou encore Business Information Management, plus simplement nommé BIM, caractérise un ensemble de méthodes nouvelles de gestion de projets de construction qui prend naissance dans une maquette numérique 3D contenant un système de data au haut niveau de fiabilité. Littéralement traduit en français par la terminologie Modélisation des Informations de la construction, la définition exacte est encore en cours de précisions pour beaucoup. Concrètement, ce processus de techniques modernes détermine un échange d’informations et son utilisation durant la période de vie active d’un ouvrage, à savoir de la création à la destruction. Des phases intermédiaires telles que l’exploitation sont également à prendre en compte. 

Oublié le Plan de Transition Numérique du Bâtiment ! Durant cinq années, il a été travaillé de manière à ce qu’on puisse tracer un chemin jusqu’à sa version évoluée : le Plan BIM, qui consiste à généraliser l’usage du numérique dans le secteur du bâtiment. 

Le BIM, comment ça fonctionne ?

Tout d’abord, cette méthode est autant un processus de travail qu’une vision philosophique du travail en équipe qui présuppose que la mission de chaque protagoniste est interdépendante de celle des autres. La pertinence du collectif au service de la réalisation parfaite d’un projet de construction comme on peut le voir ici : https://bim-synthese.fr/ifc/.

À travers la conception d’une maquette numérique destinée à être modifiée et à évoluer (majoritairement en trois dimensions), l’idée initiale est de créer un processus référent qui permet à tous les acteurs d’un programme d’avancer en tenant compte des mêmes modèles standards. Dans le cas où plusieurs équipes participeraient à ce projet, cela facilite la transmission d’informations et la rapidité d’exécution qui suit tant l’analyse est simplifiée. 

Une source de données originelle encourage l’intégration de la méthode du Business Information Model/Modeling/Management dans l’optique de construire ou d’améliorer une rue, un arrondissement ou un monument en se connectant directement avec les infrastructures opérationnelles. Ainsi, toute évolution concernant un bâtiment, une rue ou même une pièce d’appartement est immédiatement retranscrite sur la maquette numérique dudit projet. Cela impacte également la logistique réelle de la gestion de projets à travers la mise à jour interconnectée des coûts, délais et approvisionnement des matériaux par exemple. 

Les avantages du process BIM

Ils sont définis en 3 points clés : 

  1. La visualisation exacte du projet : La maquette en trois dimensions permet d’obtenir des modèles à échelle qui favorise la projection de l’œil humain.
  2. La réduction des coûts : Cette méthode a pour ambition d’amoindrir les erreurs, ce qui entraîne un respect des délais et par effet ricochet amoindrit les charges.
  3. Des délais amoindris : Chaque acteur d’un projet peut ajouter les données spécifiques à son expertise à tous niveaux d’avancement, ce qui engendre une transparence totale et une meilleure communication interne. 

Ce process dispense finalement un gain d’efficience et un rendu d’une qualité supérieure.

Cette méthode révolutionnaire n’est pas encore maîtrisée par tous les acteurs du marché alors qu’elle nécessite une réelle expertise que l’on peut retrouver à travers les prestations de certains bureaux d’études tels que la société Bimsy qui a centré son activité sur le développement technique du BIM.